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Le Toy, comme l'appellent ses inconditionnels, toujours plus nombreux, a résisté aux années et aux terrains de tous les continents. Né au japon en 1950, pour répondre essentiellement aux demandes des pays en pleine relance économique, il a été réalisé en... cinq mois. Il a depuis longtemps dépassé le million d'exemplaires.
Appelé BJ à l'origine, il deviendra très vite LE LandCruiser. C'est peut-être aussi la plus grande réussite de Toyota
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Le 4X4 Toyota c'est d'abord l'histoire d'un type génial, Kiichiro Toyoda, fils aîné de Sakichi Toyoda. Dans les années 30, la famille Toyoda vivait alors de la fabrication et de la vente des métiers à tisser. "Toyota Automatic Loom works". La société s'appelait Toyota avec un "T" parce que en japonais c'est plus facile à peindre que le "D" ( il y a un ¨qui est difficile à faire en pictogramme ).
Mais Kiichiro voyait plus loin. Les États-Unis, l'automobile et tout particulièrement Chrysler, le fascinaient. Aussi décida-t-il de rajouter un département automobile à la société de son père. Une opération qu'il finança grâce à la vente, en Angleterre, de ses métiers à tisser. L'exportation déjà !
Dès 1935 , il produisait le modèle A1 qui deviendra AA, AB, AC. Quelques années plus tard, c'est quelques 10.000 véhicules qui sortent des chaînes de l'usine Toyota dont des camions et des bus ! A quoi pouvait-il ressembler ce visionnaire pionnier de l'industrie automobile japonaise ? Mais qu'importe, ce n'est pas là le sujet : c'est le LandCruiser qui n'est pas encore né en 40, parce que c'est la guerre. Celle du Pacifique. Toyota construit alors exclusivement des utilitaires et se décide de produire un 4X4 plutôt compact pour les militaires. En 1942 , naquit alors un monstre de deux tonnes, le AK 10 réalisé sur deux essieux de camions, mais qui ne fut heureusement jamais mis en production.
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Le point de départ ? Des camions... |
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Toutefois, sa réalisation ne fut pas entièrement perdue puisqu'elle permit en effet aux ingénieurs japonais de s'initier aux 4X4. Une expérience qui allait leur faire gagner du temps fou lorsque après la guerre, et la défaite, les japonais, comme les allemands, se retrouvèrent interdits de production. Mais avec le temps, tout s'arrange, même mal et Toyota peut enfin se remettre au travail en 1950. Il s'agissait cette fois de construire un véhicule multi-usages à quatre roues motrices capable de tout faire (une tonne de charge utile) et d'aller partout. On pare au plus pressé en récupérant le robuste châssis d'un camion léger de la production Toyota, dit "SB " et un moteur six cylindres essence (modèle B) à soupapes en tête, celui d'un autre camion, de 4 tonnes. Il développe 85 ch pour 3.386 cm3. Une puissance apparemment modeste mais susceptible d'être maintenue dans toutes les conditions d'emploi, même en cas de surchauffe due à une utilisation intensive en tout-terrain.
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